Joe Biden président : ce que cela peut changer pour l’automobile

Joe Biden est officiellement le 46ᵉ président des États-Unis. À cette occasion, nous avons décidé de parler voiture ! Et oui, il semblerait bien que l’élection et la prise de poste du 46ᵉ président des États-Unis ait une incidence dans le secteur de l’automobile. Décryptage.

 

Retour sur la campagne de Joe Biden

 

Le président l’a confirmé à plusieurs reprises : il est convaincu de l’importance d’une réelle stratégie climatique. Son programme repose d’ailleurs sur la transition vers une faible émission carbone… Pour objectif une neutralité climatique à l’horizon 2050.

 

Et l’automobile dans tout ça ?

 

Et bien… D’après une étude de 2018 d’Euler Hermes, les États-Unis sont le 2ᵉ pays le plus consommateur de véhicules (après la Chine). Avec plus de 17,4M d’immatriculations en 2018, le pays reste l’un des plus importants en termes de mobilité individuelle. D’ailleurs, les États-Unis étaient aussi dans le top 3 des investisseurs en Innovation (ce qui représente tout de même 16,7 millions d’euros dans la recherche et le développement). Et vous savez quoi ? Ces dépenses sont principalement liées au domaine des batteries… Alors, les batteries électriques américaines seront-elles l’avenir de l’automobile électrique ?

 

La voiture électrique aux États-Unis

 

Avant tout, rappelons-le, le rêve américain de Joe Biden prend des tournures plus sociales, plus humaines mais aussi une prise de conscience de l’impact des E-U sur l’environnement.

 

Malheureusement aujourd’hui, bien qu’elle sache faire parler d’elle, la voiture électrique n’est absolument pas populaire aux États-Unis. En fait, c’est tout autre chose :

 

peu de bornes de recharges sont présentes (hormis dans les grandes villes de l’Est et de l’Ouest du pays)

 

les citoyens vouent une adoration pour le Ford F-150 (le pick-up en top des ventes).

 

L’absence d’une politique dite green constitue de ce fait une contrainte supplémentaire pour l’électrique dans sa quête de part de marché sur le marché américain… Et pourtant, les constructeurs investissent. On notera d’ailleurs que les constructeurs, convaincus par l’électrification de leurs modèles, dépensent des milliards de dollars. Mais pour cela, il faut être suivi… C’est d’ailleurs ce qu’affirme Herbert Diess, Directeur Volkswagen lors d’une interview au Bloomberg « Un Président démocrate appliquerait une politique de lutte contre le changement climatique en phase avec notre stratégie d’électrification de nos voitures ».

 

Et si l’on suit cette logique, si les États-unis développent de plus en plus l’électrification du parc automobile, on assistera sûrement à une hausse de l’investissement dans les batteries électriques. Un investissement qui rapportera à la fois des créations d’emplois mais aussi une possibilité de ventes à l’international… Mais encore faut-il que ces batteries passent outre-Atlantique.

 

Le modèle américain, toujours aussi fascinant ?

 

C’est ce qu’espèrent les constructeurs (et d’ailleurs aussi sûrement l’actuel et le futur président des E-U). Et pour cause, si Joe Biden intègre l’automobile dans son planning présidentiel, on peut s’attendre à une électrification massive du parc automobile américain. Une électrification qui pourrait pousser le développement des véhicules électriques hors pays car rappelons-le, plusieurs pays (ou même individus) s’identifient au modèle américain. Ce serait donc une belle opportunité pour Joe Biden de redorer l’image des États-Unis tout en développant le marché de la voiture électrique au niveau mondial… Et maintenant, affaire à suivre !

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